Santé émotionnelle

La santé émotionnelle, vectrice d'un bon état de santé général.

Selon l'association médicale américaine, 75% des problèmes de santé sont causés par nos émotions. Le stress est l'ennemi n°1 de la santé mais pas que... Il existe aussi d'autres émotions primaires négatives comme la colère, la tristesse, la solitude, l'ennui, la culpabilité et l'inadéquation qui peuvent nous atteindre moralement. Il faut donc lutter chaque jour afin qu'elles n'aient pas de conséquences néfastes sur notre santé.
Notre environnement a une forte influence sur nos émotions et il est important d'y apporter des activités positives comme :
L'art. Qu'il s'agisse de musique, de peinture, de sculpture ou de danse...etc
Elizabeth Kubler-Ross, une psychiatre américaine, a répertorié les étapes psychiques par lesquelles passe un individu lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'une maladie grave.
* Le refus. Face au choc, le patient est souvent incapable d'intégrer le fait qu'il soit malade et qu'il est possible qu'il meure. On parle aussi de déni.
* La colère. L'idée de la mort amène le malade à être hostile envers le corps médical, envers lui-même et envers les autres. C'est l'angoisse de la mort qui alimente sa colère.
* Le marchandage. Le malade demande un temps de répit face au temps qui passe, à l'avancée de la maladie et à une mort probable.
La dépression. Nécessaire pour arriver à l'acceptation, la dépression est alimentée par les regrets et par la peur.
* L'acceptation. La maladie et ses conséquences sont intégrées par le malade.
Il est important de passer par ces différentes phases tout en étant aidé afin de gérer au mieux la maladie...

La spiritualité comme béquille

Les pratiques alternatives pour comprendre et maîtriser ses émotions

Chaque croyance permet de nous guider dans les moments les plus heureux comme dans les moments les plus durs. Lorsque la maladie nous touche, il est important de « croire » : croire en la guérison, croire en l'avenir et croire en soi. L'être humain est doté d'une force intérieure qu'il soupçonne à peine.

A l'inverse, si le patient croit que le traitement ne fonctionnera pas ou que les effets secondaires seront insurmontables, son corps serait conditionné à ne pas accepter les soins. Un athlète qui se voit vainqueur de la course à la ligne de départ multiplie ses chances de gagner : « une pensée appuyée par des émotions et une attention soutenue, devient réalité». Croire est un moyen de contrôler sa vie et sa destinée. Peu importe la croyance, c'est un moyen de trouver la paix. Lorsque la maladie frappe, l'espoir a toute son importance pour aider à surmonter les difficultés qui peuvent intervenir...

Lorsqu'on est atteint(e) d'un cancer, il peut être enrichissant de s'ouvrir à des pratiques qui mettent l'accent sur le bien-être, l'écoute de soi et le contrôle de l'esprit, même si cela nécessite de mettre parfois de côté certains préjugés. Venues pour la plupart d'Orient, ces thérapies sont de plus en plus présentes dans nos sociétés occidentales.

  • La méditation. Il existe plusieurs formes de méditation, mais l'objectif commun tient au contact avec soi-même et à un entrainement de l'esprit. Chasser les pensées négatives de notre esprit permettrait d'atteindre un niveau de sérénité bénéfique dans la gestion du en fonction des attentes de chacun. Tous rétablissent le lien entre le corps et l'esprit en passant par des étirements, des postures facilitant la détente mentale et musculaire.
  • La sophrologie. Il s'agit d'une technique de développement personnel qui utilise la relaxation, l'écoute de soi, des techniques de visualisation, de respiration et qui s'inspire des techniques d'autohypnose. La sophrologie est de plus en plus présente dans les parcours de soins et notamment dans les Centres Ressources Cancers.
  • L'hypnose. La personne est dans un état modifié de conscience proche du sommeil. L'hypnose touche à l'inconscient et ses bienfaits thérapeutiques en matière de gestion de la douleur, du stress et des émotions ont été démontrés.
"c'est souvent la dernière clef
qui ouvre la porte"
La sophrologie ne se substitue pas à un traitement médical.
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