Procrastination ?

Les psychologues définissent la procrastination comme un comportement humain et récurent d'auto sabotage, à ne pas confondre avec la paresse. Elle n'est pas nécessairement le fruit d'un manque de volonté. Elle peut, même, être un mécanisme de défense.

C'est le fait de remettre à plus tard les petites ou grandes choses que l'on a, à faire.
Dans le langage de tous les jours, les personnes utilisent des termes comme « remettre à plus tard », "repousser", "retarder", "reporter", et "attendre la dernière minute".

Quelles sont les causes de la procrastination ?

Les raisons profondes de la procrastination sont généralement inconscientes. Certaines études mentionnent la peur du regard des autres, la peur de l'échec, ou encore une faible estime de soi.

Il est même dit que la procrastination se maquille parfois en perfectionnisme.

Pourquoi je n'arrête pas de procrastiner ?

Là le travail est de recaler la perception du temps." La peur de l'échec » est une des causes principales de la procrastination. Le procrastinateur a souvent peur de ne pas être à la hauteur, et c'est pour cela il n'arrête pas de repousser sa réalisation.

Quand la procrastination devient invalidante ?

Les procrastinateurs s'imaginent que plus tard, ils seront mieux armés émotionnellement pour accomplir la tâche en question, ce qui est évidemment faux et entraîne une augmentation du stress, des émotions négatives et de la culpabilité, mais aussi une augmentation de la procrastination.

Quelles sont les conséquences de la procrastination ?

La procrastination est associée à toute une série de dangers et d'effets négatifs, notamment de mauvais résultats scolaires, une mauvaise situation financière, des problèmes accrus de relations interpersonnelles, une diminution du bien-être et une dégradation de la santé mentale et physique

Quels sont les signes de la procrastination ?

Afin de vous aider à discerner si vous êtes une personne qui procrastine, nous pouvons listé 10 signes révélateurs :

Évitement / Manque de concentration / Inquiétude / L'indécision / Manque de sommeil  Sentiments de culpabilité et de honte / Perte d'énergie au quotidien / Problèmes de santé physique.

Qui procrastine ?   Presque tout le monde à un moment à un moment ou à un autre

Vous l'aurez compris, j'aborde ici un sujet que je connais bien.
Si vous aussi, il vous arrive de procrastiner, j'ai quelques chiffres pour vous réconforter.


- 15 à 25% des adultes aujourd'hui sont des procrastinateurs réguliers. Lorsque vous marchez dans la rue, sur les cinq personnes que vous venez de croiser, une d'entre elles au moins, a remis quelque chose à plus tard. Les pièges les plus fréquents sont les jeux vidéo, les réseaux sociaux, YouTube et Internet plus généralement

  • En revanche, dans les années 70, ce chiffre n'était que de 5%.

La procrastination a été multipliée par 5 !

  • Chez les étudiants, ces statistiques sont plus élevées. D'après une étude de 2015 menée par une école de commerce anglaise, située dans la ville de Warwick, 80 à 95% des étudiants affirment avoir procrastiné à un moment ou à un autre.
  • 88% des salariés admettent qu'ils procrastinent jusqu'à une heure par jour. Ce temps envolé a été passé sur les réseaux sociaux, du travail non prioritaire ou facile et des discussions avec les autres collègues.
  • 94% des personnes interrogées estiment que la procrastination a des effets négatifs sur le bonheur.
  • Une personne "normale" procrastinerait jusqu'à 218 minutes par jour, soit 55 jours dans l'année.

La bonne nouvelle

Un mécanisme qui vous fait du bien !

La procrastination peut être utile.
Elle offre à votre cerveau un répit dont il a peut-être besoin. Elle peut vous éviter un burn-out.
Elle peut vous aider à prendre une meilleure décision par la suite.

Elle peut aussi vous aider à être plus efficace et à mieux vous concentrer.
Elle permettrait aussi d'être plus créatif ou de prendre une meilleure décision face à un choix délicat.
Tout le monde ou presque procrastine au moins un peu. C'est comme une négociation avec vous-même.
Mais elle peut avoir un coût. Et c'est là que le bât blesse.

La question est de savoir comment l'on peut en sortir ou réduire le phénomène lorsqu'il devient trop handicapant.

Comment faire pour ne pas procrastiner ?

En identifiant l'origine de cette peur de l'échec, ce manque d'estime de soi ..

  • Première étape : identifier les tâches que l'on a tendance à repousser.
  • Deuxième étape : chercher les causes de cette procrastination.
  • Troisième étape : décortiquer ces tâches que l'on repousse toujours.
  • Quatrième étape : mettre de la conscience dans ce comportement.

Et c'est là que la sophrologie peut vous aider !

"c'est souvent la dernière clef
qui ouvre la porte"
La sophrologie ne se substitue pas à un traitement médical.
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